Enchanted by the sensuality of the horse, I find myself close to their faces, their tails, their hooves and their sides. This eternal elegance fascinates me.

Long eyelashes hiding one eye, flies attracted by their moist and fearful eyes, the curve of a back forever hidden from the saddle, the slender silhouette of a leg, the veins winding on a muzzle, the manes shaken with panache...

Their looks speak for themselves. Sadness, fear, dismay... Where tranquility and serenity should be favored, it is suffering that predominates. 

They trace a precise pattern with no return. Eat, serve, drink, serve, serve ; sleep. Freedom is just an illusion.

Horses mostly sleep standing up; the meadows of fresh grass are nothing but a desert of cobblestones under their tense legs, bars of their own condition. Their hooves hammer the rigid ground, witnesses of their immutable presence in this circumscribed space.

Envoûtée par la sensualité du cheval, je me trouve au plus près de leurs visages, leurs queues, leurs sabots et leurs flancs. Cette élégance éternelle me fascine.

De longs cils dissimulant un œil, les mouches attirées par leurs yeux humides et craintifs, la courbe d’un dos à jamais cachée de selle, la silhouette élancée d’une jambe, les veines serpentant sur un museau, les crinières secouées avec panache…

Leurs regards parlent pour eux-mêmes. Tristesse, peur, désarroi... Là où la quiétude et la sérénité devraient être privilégiées, c'est la souffrance qui prédomine. 

Ils tracent un schéma précis sans retour. Manger, servir, boire, servir, servir ; dormir. La liberté n’est qu'illusion.

Les chevaux dorment pour la plupart debout ; les prairies d’herbe fraîche ne sont que désert de pavés sous leurs jambes crispées, barreaux de leur propre condition. Leurs sabots martèlent le sol rigide, témoins de leur présence immuable dans cet espace circonscrit.